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Exportation d’huile d’olive, dites-vous !

Les portes de l’avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser

L’Algérie était longtemps endor- mie sur la mine d’OR VERT qu’est l’huile d’olive, et soudain, elle commence à s’éveiller en se ren- dant compte de l’immense potentiel qu’elle possède.

Cependant, pour devenir compétitif et prétendre le commercialiser, ce gise- ment doit être mis en valeur. Et cela ne peut se faire que si nous avons le courage de nous dire les quatre véri- tés en face et remédier tous les maux qui gangrènent et freinent l’évolution et le développement de cette filière dans notre pays.

Pour commencer, il faudrait mettre les hommes et les femmes qu’il faut à la place qu’il faut, ceux-là même qui vont élaborer la feuille de route de la stratégie nationale du développement de la filière, et ce en se délestant de tous les parasites et charlatans qui rôdent comme des vautours autour de ce secteur, assainir le climat des investissements, veiller au respect des normes internationales de la qualité, mettre en place une politique rigoureuse de modernisation des systèmes d’extractions, accompagner, encourager et financer les laboratoires d’analyses spécifiques de la norme 17025.

Par Samir GANI

Directeur de la publication

Il est également primordial d’encourager l’implantation des infrastructures et autres technologies de transformation de l’huile d’olive dans le souci constant d’amélioration et d’efficacité de la rentabilité de l’industrie oléicole.

Enfin, dans le but de stimuler les exportations et renforcer la position de l’Algérie en tant que producteur de qualité, une nouvelle stratégie de promotion au niveau des marchés inter-nationaux doit se faire, aussi bien par les opérateurs eux-mêmes et par les services concernés de l’Etat en créant une synergie entre les ministères de l’agriculture, de l’industrie et du commerce, en facilitant l’exportation avec un couloir vert pour l’Or Vert…

Certes, le chantier est immense. Mais il est possible de le réaliser pourvu qu’il soit confié aux compétences nationales du domaine qui sont prêts à relever ce défi.

Ceci dit, le marché mondial nous ouvre grand les portes et attend, avec impatience, l’entrée en scène de l’huile d’olive algérienne. Mais
pas n’importe quelle huile d’olive ! Parce qu’il n’y a que l’Algérie dans tout le pourtour méditerranéen, avec ces 2,382 millions de km2 qui a les capacités en termes de superficie et de financements pour élargir son parc oléicole et le multiplier en exponentiel.

En ce moment, le volume d’exportation d’huile d’olive en Algérie est estimé à 600 tonnes pour l’année 2022, un chiffre insignifiant, comparé avec celui de la Tunisie qui exporte 200 000 tonnes en moyenne. Mais si l’Algérie se lance sérieusement dans la production d’huile d’olive, elle pourrait devenir le principal régulateur et premier fournisseur du marché mondial… parce qu’IMPOSSIBLE n’a jamais été Algérien.

Par Samir GANI

Directeur de la publication