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SAMIR GANI. Spécialiste de la filière oléicole

«Il est plus qu’indiqué de favoriser
nos variétés autochtones d’oliviers»

Face au niveau du stock mondial très critique d’huile d’olive, l’Algérie dispose de leviers qui lui permettent de se positionner en tant que régulateur du marché mondial.
C’est ce que nous a déclaré, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’olivier, le 26 novembre, et en marge d’une journée portes ouvertes sur l’huile d’olive, à Ouled Fayet, Samir Gani, spécialiste de la filière oléicole, président des journées scientifiques, qui se tiennent lors du Salon international de l’olivier (JSSIO) et conseiller pour le développement de la qualité de l’huile d’olive, afin de faire l’état des lieux de l’olivier en Algérie et les ambitions que nourrit la filière pour booster la production oléicole.

Où en est la filière oléicole en Algérie actuellement ?

Je dirai que la filière oléicole en Algérie est à la croisée des chemins. Mais pour être plus explicite, je dirai que la filière oléicole en Algérie était négligée pendant des décennies. On se rappelle le programme d’un million d’hectares, lancé depuis l’an 2000, où l’on a réalisé malheureusement à peine 25% (selon les chiffres officiels). Tout comme la cadence du sursaut technologique du processus d’extraction de l’huile d’olive qui est très lent, puisque plus de 50% de nos huileries sont en mode traditionnel. Ce qui freine le développement qualitatif et quantitatif de notre huile d’olive. Sachant qu’une huilerie moderne nous donne un meilleur rendement avec moins de pertes d’huile, mais surtout une maîtrise facile et adéquate en termes d’hygiène qui est la clef pour extraire une huile d’olive de qualité. Cependant, nous constatons un éveil de conscience chez les producteurs qui, chaque jour, relèvent le défi pour améliorer la qualité de leur produit oléicole.

Ce challenge est surtout relevé par de nouveaux producteurs qui émergent et qui sont à l’affût de formations dans le domaine pour se mettre au diapason de ce qui se fait dans le reste du monde. 

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